Placement pierre-papier : diversifiez votre portefeuille avec des SCPI et des SIIC

Constituer son portefeuille avec de l’immobilier se révèle rentable et sécurisé, en plus d’être délesté de la gestion locative : c’est ce que proposent les placements pierre-papier. Si votre objectif est d’investir à 100% dans la pierre, vous pouvez alors vous tourner vers les SCPI et les SIIC. Ces véhicules d‘investissement ont chacun leurs points communs et leurs propres caractéristiques. Lesquels sont-ils et pourquoi diversifier au moyen de ces deux placements ?

 

Des placements adossés à de la pierre, et à gestion déléguée

SCPI et SIIC se servent de différentes typologies d’immeubles destinés à la mise en location. Elles font appel au grand public pour financer les acquisitions, au moyen de l’émission de parts. Les souscripteurs deviennent alors associés de ces sociétés et perçoivent des dividendes. En effet, les immeubles acquis sont mis en location et produisent des revenus locatifs ainsi que des plus-values à la revente. Ceux-ci sont alors convertis en dividendes, calculés à partir de la quote-part de chaque associé ayant souscrit.

Les missions relatives à l’acquisition et à la mise en location, ainsi que l’entretien et les travaux sont du ressort de la société de gestion. Idem en ce qui concerne le renouvellement du parc immobilier, par exemple après expertise et en fonction du bilan qui en est issu. La société de gestion met au point sa stratégie d’exploitation, tandis que les associés souscripteurs ont droit au vote lors des assemblées générales.

En ce qui concerne la fiscalité, ces deux placements sont fiscalement transparents. Chaque investisseur déclare ainsi ses impôts fonciers à l’administration fiscale, sur la base de l’imprimé IFU. Celui-ci est délivré par la société de gestion qui communique le montant des dividendes faisant l’objet de la déclaration.

 

SCPI et SIIC : un bref comparatif sur les rendements et les performances

Si les rendements sont plus élevés pour les SCPI, ce sont les performances qui sont particulièrement intéressantes avec les SIIC. Ces dernières, en effet, enregistrent une très forte capitalisation. De plus, elles proposent des actifs sur une très large zone géographique, dont à l’échelle internationale pour la grande majorité d’entre elles.

Du fait de cette volatilité, les parts de SIIC sont échangées et cédées comme des actions sur le marché boursier. Elles sont plus liquides que celles des SCPI et constituent, par conséquent, des placements à privilégier sur le moyen terme. À l’inverse, les SCPI sont à conserver sur une durée de plus de 10 ans, voire de plus de 20 ans afin d'en apprécier les véritables rendements.

Les rendements des SIIC ne peuvent être anticipés comme pour le cas des SCPI : les résultats passés ne préjugent pas de ceux à venir. Ceux-ci sont fonction des performances du marché boursier, des revenus locatifs et des plus-values, tandis que les rendements des SCPI reposent sur la diversification de son parc immobilier.

 

De l’immobilier non coté avec les SCPI et des risques modérés

Les sociétés civiles de placement immobilier gèrent de l’immobilier non coté. Ainsi, elles échappent aux fluctuations liées au marché de la bourse. Les rendements sont plus stables et la tenue de route particulièrement remarquable : peu de variations quelles que soient les conjonctures.

Ce sont plutôt des cycles immobiliers et de la santé du marché de la pierre dont les SCPI sont sensibles. Cependant, les risques sont modérés.

 

Les SIIC : des foncières cotées plus risquées

Du fait de leur indexation en bourse, les SIIC exposent les investisseurs à un risque de perte en capital plus significatif qu’avec les SCPI. Il vaut donc mieux s’en servir à titre de diversification du portefeuille, avec une allocation de 30% à 40% contre 70% à 60% en SCPI.

À noter que les SIIC ont pour obligation de verser au moins 95% de leurs bénéfices aux souscripteurs de parts, sous forme de dividendes.

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